On nous rassure quand au taux de radioactivité actuellement présent en France. Malgré tout, on ne peut pas s'empêcher de se demander quoi faire si les choses empiraient. Il faut savoir que le miso, dont je vous ai déjà parlé, est un aliment "santé" extraordinaire qui possède également la propriété de protéger des radiations (aussi bien celles des examens radiologiques que la radioactivité).
Pour exemple : à Nagasaki, après l'explosion atomique de 1945, le Dr Akisuki constata que le personnel de son hôpital ne souffrait pas des suites de la radioactivité. Il attribua ce fait à la consommation régulière de soupe miso que faisait le personnel. En 1972, plusieurs scientifiques japonais entreprirent des recherches permettant la découverte d'une substance appelée zybicolin, ayant la capacité d'attirer, absorber et éliminer de l'organisme les éléments radioactifs comme le strontium.
QU'EST-CE QUE LE MISO ?
Il s'agit d'une pâte de soja jaune fermentée. C'est un aliment très important pour les japonais qui le consomment souvent quotidiennement surtout au petit-déjeuner. Il est riche en protéines et contient tous les acides aminés essentiels contrairement à la plupart des végétaux, de la vitamine B, des enzymes, des probiotiques (lorsqu'il n'est pas pasteurisé ou cuit) qui ont un effet positif sur la flore intestinale et sur toutes les fonctions digestives. Il améliore l'assimilation des autres nutriments. C'est un grand allié de l'immunité. On lui reconnaît des vertus anti-cancer notamment sur le système digestif, le sein et la prostate. Sa richesse en méthionine fournit au foie une aide précieuse dans sa fonction de détoxication. Le miso participerait également à l'élimination des substances nocives pour l'organisme tels que les radiations et métaux lourds.
Il existe plusieurs compositions différentes de miso :
Je vous donne les principales ici :
- le miso pur soja ou "hatcho miso". Il est conseillé de ne pas commencer par celui-là car il est très fort. Contient 80% de protéines et moins de sel que les autres.
- le miso blanc, mélange de soja et de riz. Le plus doux. Préférez-le pour un début.
- le miso d'orge : mélange de soja et d'orge. Celui-ci contient du gluten (orge).
COMMENT LE CONSOMMER ?
Prenez-en, quotidiennement, au moins une cuillère à café. En cas de radiothérapie ou d'irradiation passez à 20 g par jour dissous dans de l'eau chaude. Seule précaution : le miso est salé, il doit se substituer au sel dans les plats et ne pas venir se surajouter à celui-ci.
C'est un produit vivant que vous pouvez conserver très longtemps. Ne vous inquiétez pas si une pellicule blanche se forme à sa surface : c'est du sel. Son goût est à la fois salé et fumé. Ajoutez-le à vos plats et potages chauds, juste au moment de servir, hors du feu pour bien conserver toutes ses propriétés.
Il est aussi précieux pour donner du goût au tofu nature qui est toujours fade. Mélangez-le, par exemple, à un peu de sirop d'agave et à du jus de citron et laissez mariner votre tofu dans cette sauce.
Voici deux petites recettes que j'ai copiées sur le site Cléa cuisine :
Pour faire des tartines ou sur des pâtes.
- 3 cuillères à soupe de tahin
- 1 cuillère à soupe de miso
- 2 cuillères à soupe d’eau
- 1 cuillère à soupe d’échalote hâchée
- persil ou ciboulette
Mixer le tout et mettre au frais.
Soupe miso
Pour 4 personnes en accompagnement
650 millilitres d’eau
5 grammes de dashi OU 1 morceau d’algue kombu
2 morceaux d’algue wakame séchée
1 c. à soupe 1/2 de miso
1 oignon nouveau
100 grammes de tofu ferme
Verser l’eau dans une casserole. Ajouter le dashi en délayant (ou bien l’algue kombu). Ajouter le wakame et porter à ébullition. Laisser frémir pendant 5 minutes. Oter l’algue et la découper en morceaux. Réserver. Dans le bouillon chaud, délayer le miso. Ajouter l’oignon nouveau émincé, le wakame et le tofu coupé en dés. Laisser chauffer 2 minutes puis servir.
ATTENTION A SA QUALITE
Le miso jeune est sans doute plus fin mais n'a peut-être pas toutes les qualités médicinales du miso plus ancien.
Pour acquérir ses propriétés nutritionnelles et médicales, le miso doit être de fabrication traditionnelle et vieillir naturellement. Les procédés industriels le font vieillir artificiellement, de façon accélérée. Vous imaginez bien que le goût et les propriétés ne seront pas les mêmes.
Pour garder toutes ses propriétés, le miso ne doit pas non plus bouillir. On préférera donc l'ajouter en fin de cuisson, après l'avoir préalablement dilué dans un peu d'eau. On le choisira également non pasteurisé pour conserver cette abondance d'enzymes qui ne résiste pas à une cuisson prolongée.
Il est recommandé de le garder au réfrigérateur pour conserver sa fraîcheur et ses qualités.
Choisissez du miso biologique, sans organismes génétiquement modifiés (OGM) dont nous ne connaissons pas réellement l'impact sur nos organismes. Ne l'achetez pas en poudre : il n'a aucun intérêt puisque ce n'est plus un aliment vivant.
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