Manger du poisson est vivement recommandé sur le plan nutritionnel. Tout d'abord les poissons et les fruits de mer apportent des protéines de bonne qualité. Ils contiennent divers minéraux et vitamines, du fer bien assimilable, de l'iode, du sélénium, du zinc (surtout les mollusques : huîtres...), vitamine B et enfin vitamine A et D pour les plus gras d'entre eux.
La consommation de poissons gras (riches en omega 3 EPA-DHA) est nécessaire à l'équilibre nutritionnel et à la prévention des maladies cardiaques et vasculaires, pour la mémoire, le développement cérébral et contre les phénomènes inflammatoires. On considère actuellement que ces besoins sont couverts par la consommation de poisson gras une fois par semaine.
Oui mais voila : Les océans sont pollués, les poissons sont en voie de disparation.
Ceux d'élevage (saumon, bar, turbot, daurade) développent des maladies parce qu'ils sont confinés dans des espaces limités. De plus, ces fermes aquacoles participent grandement au dépeuplement des fonds marins car elles nourrissent leurs propres poissons avec des poissons sauvages. Les poissons gras (hareng, sardine, maquereau, saumon, thon) qui contiennent les fameux oméga 3 concentrent les polluants dans leurs graisses. Nous ne savons vraiment plus quels poissons avaler !!!
Malgré tout, il paraîtrait que le bénéfice de la consommation de poisson soit supérieur aux inconvénients. Dans son livre (Je maigris sain, je mange bien chez Fayard) le docteur Laurent CHEVALIER nous donne quelques judicieux conseils :
- Pour les femmes enceintes, les poissons à éviter sont ceux qui sont le plus à risque de contamination : espadon, marlin et siki. Ne pas consommer plus d'une portion de poissons prédateurs sauvages (thon, saumon...) par semaine, en plus de leur consommation de poissons non prédateurs. Il faut bien sûr ne pas consommer ceux des zones les plus contaminées, notamment issus de la pêche amateur.
- De tous les produits de la mer, ce sont les crustacés (crevettes...) qui concentrent le moins de polluants selon l'avis de l'Agence sanitaire française. Mais il existe des différences selon les zones d'élevage. Choisir plutôt les crevettes sauvages des mers du Nord (Norvège) qui sont moins parasitées que celles des mers tropicales.
- Pour les mollusques (moules, huîtres) qui filtrent l'eau de mer et peuvent concentrer les polluants, il n'y a pas de consignes particulières si ce n'est de les consommer occasionnellement et plutôt cuits que crus pour éviter en plus les risques de contamination par des bactéries de type salmonelle.
- Attention aux poissons comme : panga, carpes "du Nil", tilapias qui sont souvent
issus d'élevages peu contrôlés (surtout dans certains pays d'Asie). Les poissons y sont parfois "gavés de substances illicites de tous ordres". Il faut donc être attentif à l'origine des poissons, choisir ceux issus de fermes d'Europe bien qu'elles ne soient pas exemptes de problèmes. L'idéal serait de favoriser l'aquaculture la moins polluante possible, maîtrisée en termes d'hygiène, de contamination virale, bactérienne et parasitaire des poissons et surtout que ceux-ci y soient herbivores.
Vous trouverez plus d'informations et la liste des poissons en voie de disparition sur le site de TERRE VIVANTE
N'oubliez pas que c'est votre foie qui est chargé de dépolluer l'oganisme. Facilitez-lui le travail en mangeant des aliments le moins préparés possible, biologiques au maximum, beaucoup de végétaux, de l'huile d'olive, du radis noir...Vous pouvez aussi mettre une bouillotte chaude sur votre foie le soir. Buvez également des tisanes : romarin, artichaut...
Autre petite astuce : 2 gouttes d'huile essentielle de citron dans un peu de miel le matin au réveil. Ne donnez pas ce remède aux femmes enceintes et aux enfants.
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